La maison était une grange.
Nous vînmes l'habiter, et ce fut une petite maison pleine de bonheur.
Nous arrivions de la ville, de Cherbourg, c'était l'été, nous étions émerveillés...
Le rosier moussu sur la façade, et la vigne vierge. Le mur gris près de la route ou couraient les lézards. L'allée bordée d’œillets mignardise blancs, le poirier qui se couvrirait à l'automne de petites poires à cuire.
Le "pommier d'Amérique" dans le champ à côté, qui perdait ses pommes dans notre cours.
Le grenier merveilleux, lieu de mille jeux, de mille aventures...
Nous l'habitâmes quatre ans, quatre années magiques, coupées de saisons neigeuses, d'étés flamboyants.
Tout était grand, beau, mystérieux !
Les chemins nous appartenaient, les fleurs et les fruits, et la route, et l'école.
Épiceries sombres, remplies d'odeurs, église petite, sonore, avec le son incertain de l'harmonium.
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La maison Habitée, année inconnue
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De là, nous descendions dans la direction de Granville, passions devant l'épicerie café mercerie mécanique Alliaume, puis la route remontait un peu, et nous arrivions devant l'épicerie café lamor.
L'épicerie café Lamor




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